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Beurre Noir

by Noé Talbot

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-joelle-
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-joelle- découvert néo talbot par hasard en apprenant des chansons sur chordify. merci de la découverte! Favorite track: Faudrait être con.
jeanyosh
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jeanyosh Folk punk rock acoustic, sweet as honey for your dirty ears, must be seen live, cause his got an infectious smile Favorite track: Jeune et Vieux.
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1.
Je veux être comme tous les autres J’veux pu avoir froid Être partiellement seul Dans un autre endroit J’veux être comme tous les autres Affublé de lunettes sans émotions Pour que la glace me trouve belle; je me brûlerai de froid Étendu dans cet hiver qu’est mon contact avec les autres Encore une autre remise en question J’veux faire comme les autres De la musique qui critique les autres De l’autodérision De dernière classe J’veux être comme les autres Être spécial dans mon malaise Ne plus prendre de pauses Me perdre dans mon paraître Qui me semble plus approprié, avant de douter Encore une autre remise en question Pour nos maladies mentales imaginaires, Notre personnalité sortie d’un questionnaire Pour de l’affection Je veux faire comme les autres, de la démagogie de premier ordre De la dystopie personnelle Je n’explique pas mon malaise Les études produisent des thèses Un taux insondable de suicides Comme elles reproduisent l’invisible Faire comme les autres m’importe peu Jusqu’à me ronger les ongles, si près de la dépression Encore une autre remise en question J’ai mal au cœur, c’est de la science-fiction Qui demande, une autre remise en question
2.
Allez brûle 03:07
On m’a dit : «Brûle, des kilomètres, des chandelles et des idées Les lignes apparaîtront lentement et panseront ces folles années.» J’ai bien voulu quitter l’école, voir l’horizon comme seul ami J’ai bien voulu chérir, chérie, les plus belles idéologies Non, j’arrêterai jamais la route, non c’est à elle que j’appartiens À ces recoins trop bien cachés qui donnent un sens à ce qui semble vain À ces villes pleines d’histoires, mais surtout d’incompréhension À ces amis d’incertitude, mais surtout à ces amis Et on vieillit tous plus vite qu’on aimerait le croire Mais peu importe Chérie, on peut vivre de l’éphémère du soir Pourquoi s’empêcher de rêver ? Pourquoi se briser ? J’aimerais qu’on arrête sans cesse d’essayer de m’expliquer pourquoi je suis en vie On ne prend plus le même fun qu’hier, les solitudes sont anxiété Pas un seul band ne m’a donné de frissons depuis au moins 2 bonnes années On ne sait plus trop se chicaner, alors on laisse quelques amis fuir On appréhende le célibat comme nos amours et nos désirs Enfants et dettes au bout du chemin, si t’aimes l’amour, t’aimes les gamins On aura des factures de dentistes, les poumons encrassés Les lèvres qui tremblent, sans jamais se rassurer On m’a dit bien de la merde, oh oui, j’en ai rêvé, j’en ai pleuré Mais on vieillit tous trop vite, Ya que sur la route que je sais ce que j’ai À travers un monde fou, un peu de poésie à rapiécer Des amis, trop peu d’espoir, et un peu de bière pour l’oublier Et on vieillit tous plus vite qu’on aimerait le croire Oui, on vieillit tous plus vite qu’on aimerait le croire Oui, on vieillit tous trop vite, mais pas ce soir
3.
Une autre année s’écoule, entre mes mains ma guitare d’eau S’échappe de ma gorge et me lacère de ses couteaux La réalité est simple, je ne resterai personne; une personne aux ressources dissonantes Et je brûle de méfiance envers le monde Même si je parcours les mêmes routes 25x par saison Je sonde les recoins sombres de ma raison Je m’ennuie de mes amis, de ma copine, de mon ennui Je sais pu comment s’en va ma vie J’ai l’impression de suivre, je n’ai pas choisi le déni J’assume qu’il va falloir que je retourne à l’école Pour payer le loyer qui me retourne à la gorge La pression des autres, une tache de teinture rose Sur un futur qui est pour moi un désert J’ai chaque jour l’impression que j’ai pogné le cancer Je m’incline; je sais pu pourquoi je m’en fous J’ai goûté le mirage même si j’t'a bout Faudrait être con, pour vouloir reprendre une vie normale Quand je pense à tous ces gens qui sont encore des esclaves Puis je veux vivre libre pour le principe de vivre libre J’veux pas être con, pour les principes qui font Qu’une autre année s’écoule lentement de mes yeux Mon nerf sciatique me démange, faut que je bouge un peu mieux Un passé comme tatoo et un cœur plein d’espoir De l’eau javel pitchée sur mon beau linge noir Et tous ces gens qui attendent d’être célèbres pour profiter De ce que le monde peut encore nous donner Et tous ces gens qui attendent une main, Me font pitié et me rappellent qu’aujourd’hui c’est demain Je m’incline, je sais pu pourquoi je m’en fous Y a-t-il plus important, qu’une corde à son cou? Faudrait être con, pour vouloir reprendre une vie normale Quand je pense à tous ces gens qui sont encore des esclaves Puis je veux vivre libre pour le principe de vivre libre J’veux pas être con, pour les principes qui font Que si t’attends tout ta vie que quelqu’un te prenne en main Bien, tu mérites de mourir seul dans ton coin Le bonheur se découvre et ne s’apprend pas Le bonheur se capture en sachant apprécier; la chance qu'on a quand elle daigne se pointer Le bonheur personne ne peut l’habiter Le bonheur c’est la vie, les retards, les pires situations Qui nous font rire quelques années plus tard Maintenant je sais, Faudrait être con, pour l’oublier
4.
Confortable 04:37
Ça me paraît si loin de notre enfance On se voit bien moins qu’on n’a la chance J’te blâme pas, blâme moi donc pas. On lit le journal du coin des yeux, On cale le café sur notre cœur On parle même d’enfants, on parle, on parle, on parle tout le temps On occupe nos mains de ce qui nous reste d’innocence On s’habitue à même s’enlacer et près de nos doutes gît notre méfiance On évite le regard des autres De peur de le poser quelques instants sur soi-même On touche de l’ébène plus malade que notre teint La paume collée sur la vitre. La pluie me parle encore d’histoires tristes Cette dernière me communique bien seule Toutes les réponses aux questions que je ne voulais pas me poser Je suis confortable J’y crois encore, J’me force d’orienter toutes les réponses vers l’espoir, Mais ça tourne dans le vide, dans le fond de ma tête On a beau dépenser et dépenser tant de sueur, On sème de l’amour, mais le sol ici est sec et plein d’aigreur et faudrait qu’on l’arrose La paume collée sur la vitre. La pluie me parle encore d’histoires tristes Cette dernière me communique bien seule Toutes les réponses aux questions que je ne voulais pas me poser Et les yeux collés d’envie Le soleil se moque bien de nous brûler jusqu’à lui Ce dernier reste noir derrière l’orage J’essaie d’en rire, mais comment le dire ? Je suis confortable J’essaie de ne plus être…
5.
À force de bâtir notre futur sur des systèmes révolus De développer le Nord du Québec comme ils le faisaient au début du siècle À force d’accumuler des choses dont on se sert rien qu’une fois De se divertir dans l’eau potable et pour ensuite aller chier dedans À force de se dire impuissants, on devient vraiment impuissants Comme un homme qui ne bande plus et qui retourne ça dans sa tête À force de rire de notre culture comme si la satire pouvait nous sauver On devient un peuple acculturé, en proie à une globalité vicieuse, et ce, peu importe notre langue Eh oui, on y pense tous un jour, quand notre cœur froid se gave par manque d’amour Que notre place serait mieux n’importe où, que dans un monde où on se débat pour rester à genoux Je ne peux pas te montrer ce que pourrait être notre monde Je peux juste t’encourager à te battre pour ce que tu ressens Parce qu’ya des combats dans lesquels on n’est jamais seul Et les héros ne sont souvent pas ceux que les livres veulent Rire, comme si chaque évidence demandait un applaudissement, Divertissez les ces idiots, ils voteront au mot changement Rire, de nos envies par écœurement et même de nos plus grands secrets Détruire la vie de gens perdus en les coinçant dans un écran Rire, comme si rire était notre seule liberté Après les taxes, les lois, les burnouts ou l’électronique bon marché Rire et baver devant des conséquences dignes de la science-fiction Est-ce que c’est vraiment ça que t’attends de ta société et de la vie? J’ai honte Eh oui, j’ai honte de qui je suis, mais je n’aimerais pas être dans les culottes de certains Et même si je ne crois pas au Paradis, j’espère que ya un enfer pour que tout ce mal trouve enfin un sens Je ne peux pas te montrer ce que pourrait être notre monde Je peux juste t’encourager à te battre pour ce que tu ressens Parce qu’ya des combats dans lesquels on n’est jamais seul Et les héros ne sont pas souvent ceux que les livres veulent Attendant seul chez soi, économisant pour noël S’émerveillant de l’éphémère, de cette froideur éternelle Attendant des jours spéciaux pour démontrer notre amour, Se roulant des joints ou bien la bille, détruisant la nuit comme le jour J’pas de ceux qui attendent chez soi que le bonheur vienne défoncer la porte Pour leur rappeler que dehors y'en a qui s’explosent l’aorte Ouvre donc ta gueule, prend ton stylo Écris quelque chose, écris des mots Allez, frappe-toi contre le mur au lieu de te serrer de plus en plus la ceinture Je ne peux pas te montrer ce que pourrait être notre monde Mais pour une fois, j’ai envie d’y penser Je ne peux pas te montrer ce que pourrait être notre monde, Mais n’importe qui peut s'en faire une idée Parce qu’ya des combats dans lesquels on est jamais seul Et les héros ne sont pas souvent ceux que les livres veulent
6.
Dire n’importe quoi; acheter les blagues les plus grasses. Vouloir défoncer la glace d’un coup de patin ou de masse Et se bourrer bien la gueule, Se dire plus chanceux que les autres, Mais ici le bonheur est un obstacle aux bas prix La nostalgie d’une époque boue dans nos veines Comme seule réconciliation envers nous-mêmes On pensait que rendu-là on penserait en adulte, Mais la tête elle ne change pas, ya que notre cœur qui pète des bulles On est notre fardeau, notre inconscience Notre propre science prise en défaut Notre religion, notre empire L'indécision face à l’avenir On se martèle la tête de proches Des rêves de bonheur plein les poches, Mais une seule goutte d’encre dans notre vie et sur notre cœur Des tatoos plein la tête Des petits maux, qui alourdissent chaque instant On souhaite de plus en plus de vide Quand on s'y noie tout en même temps L'intensité et cette pression, qui nous ronge, Obligé de vivre pleinement, sous peur de regrets constants Et les années passent et passent sans jamais les voir. On est nos soupers entre amis Notre blonde qui tombe enceinte On est notre incompréhension, qu’on emprunte à nos enfants On se disait invincible Pis maintenant, on a la chienne Mais une seule goutte d’encre dans notre vie et sur notre malheur Nous rappelle notre bonheur comme nos erreurs Un plate regard en arrière, un demi-pied dans la porte. Un scotch on rock, On est aussi jeune que vieux.

about

Merci à ces musiciens au talent grandiose qui m'ont prêté leurs pieds, leurs mains et leurs oreilles:
Batterie et percussions: Francis Fugère
Vocales : Olivier Durand, Francis Fugère, Monica Windsor
Guitares: Alex Paré et MArc-Antoine Turgeon
Trompette: David Daigneault
Violon : Monica Windsor
Basse : Mike Gabriel

credits

released March 18, 2014

Musique et Paroles : Noé Talbot
Enregistrement par Jean-François Girard au Lindbergh Studio, St-Mathias-sur -Richelieu
Réalisé pas Francis Fugère

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Noé Talbot Montréal, Québec

Noé c'est du punk, du folk, du pop, de la route et des amis.

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