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D​é​baller le pr​é​sent

by Noé Talbot

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1.
J'ai beau effacer l'ardoise et payer toutes mes dettes Jouer du coude dans la foule pour me perdre sur un stage J'ai le ventre bien plus plein que vide Et je fréquente les précipices Que les bars miteux de punk rock Qui sentent toujours la pisse J'ai beau apprendre mes cartes par cœur Je me perds encore dans les dédales de notre amour Si j'ouvre les yeux à la neige brune, je ne broie pas plus blanc J'ai beau cracher sur leurs dieux Rire des autres à bout portant Je n'ai conquis que du sable et fait trembler que mes mains. Si certains naissent pour être grands Personne ne naît pour être petit Tellement de gens rêvent d'être grands Alors qu'en dedans, ils sont si petits J'ai beau écrire des sentiers, relire toutes les pistes Arpenter les routes d'Europe En tentant de comprendre ou de fuir M'accorder dans des livres Pour me fausser compagnie Accepter ces rares éloges qui m'apaisent même la nuit J'ai beau me remettre en question Me traîner dans la boue Lorsque je fais de l'ethnocentrisme Ou que je m'attache à des choses tristes J'ai beau errer dans leur lune Tamiser leurs étoiles M'écraser sous le doute Je ne suis jamais l'homme de la situation Si certains naissent pour être grands Personne ne naît pour être petit Tellement de gens rêvent d'être grands Alors qu'en dedans, ils sont si petits Y’a des choses qui méritent qu'on rêve pour elles D'autres qui naissent artificielles Parle-moi d'un langage contrefait L'humilité, au fond, y'a que ça de vrai J'ai beau déballer le présent Me réemballer à chaque fuseau Juste savoir bien s'entourer Parfois, je me dis que c'est sûrement ça être grand
2.
Abruti d'amour De confiance, de collègues et de tout ce qui m'entoure Et conscient de l'abysse De l'infini de la valeur immobilière De l'investissement propice L'étape avant ou suivant le flot Le marché public, l'environnement saint Et tout ce qui suit logiquement Cette logique, si logique Dans le logement qui s'imbrique Cette logique, si magique D'un monde en ruine sous des fondations neuves Le petit boisé qu'on rase Chaque chose à son prix Chaque petite ville aussi Sous des menaces de mort Le souffle d'un bout de terrain, ça ne tient pas fort Abruti d'orgueil Se savoir propriétaire d'un vide valsé d'écueils D'un trottoir de proximités, de grandes surfaces Promoteur, je te méprise Tu planes au-dessus du vent De l'économie et du changement Abruti d'amour De victimes, de réussites, mais surtout de standards Tant qu'on rêvera d'être riche Tu le vendras ton rêve, tout le monde se veut logique Cette logique, si logique Dans le logement qui s'imbrique Cette logique, si magique D'un monde en ruine sous des fondations neuves
3.
Les Miracles 02:53
Parfois, je cesserais d'écrire Pour laisser ces pages blanches sans mots On dirait qu'elles me font moins peur Avant qu'elles attrapent mes défauts Blâme-moi de m'étendre à terre Ou de ne jamais bouger de cette chaise De sourire en manquant les trains Et de lâcher prise si facilement Ça me tuait d'être athée De ne pas voir le béton qui prend vie De ne pas croire plus qu'il ne le faut Que y’a tant de miracles dans ma vie Donne-moi un guide pour être heureux Je rirai en te disant que j'y crois pas Mais dès que t'auras le dos tourné J'en lirai peut-être une page ou deux Mais je suis tanné de faire les vitrines J'ai trop récité mes leçons Je sais que si ya rien de beau sous le soleil, Ya surement rien de mieux sous la pluie Ça me tuait d'être athée De ne pas voir le béton qui prend vie De ne pas croire plus qu'il ne le faut Que ya tant de miracles dans ma vie Mais je sais que mon Ennui me trompe aussi Elle est amoureuse d'une autre nuit J'ai cherché ailleurs ce qui n'existait pas Pour trouver le soleil sous mes draps Ya tant de miracles dans ma vie... Et même si ce n’était pas vrai, Je sais bien que les miracles sont faits D'un peu tout ce qu'on en dit Et à moi, ça, ça me suffit
4.
Burrico 04:13
Les bras autour d'un autre L'esprit sous un voile Pendant que j'attends timidement J'espère que ton cœur ne prend pas le large Je souris de tous mes traits de te connaître Et je pleure de s'échapper J'aurais dit n'importe quoi qui aurait pu t'empêcher de trébucher Et toi tu cherches tes mots Alors que je cherche des rimes Et toi tu regardes au loin Alors que je fixe mes mains Y'a une question de perspectives qui m'échappe Cette semaine on s'est revu, on s'est tant serré J'en ai les os qui nous réclament J'ai eu mal à la mâchoire toute la nuit à force de sangler mes dents ensemble Je me sens comme un chiffon Je perds le fil Je me découds J'oublie tout ce qui avait de bon en moi Je me trouve tant loser de vouloir te comprendre et te pardonner Mais on est comme on le peut Et toi tu cherches tes mots Alors que je cherche des rimes Et toi tu regardes au loin Alors que je fixe mes mains Y'a une question de perspectives qui m'échappe Et moi je vais faire comment Sans ta maladresse et ton caractère Sans nos rires et puis sans tes grands yeux pers? D'ailleurs, je vais faire comment Sans l'énigme de tes yeux Sans ces réponses que je trouvais terrées en leur creux? Et moi je vais faire comment En cherchant ton parfum sur quelqu'un d'autre? En datant ces gens qui au fond ne m'intéressent même pas Et puis je vais faire comment? J'ai même pu envie de faire semblant Que je ne déprime pas sans toi, j'réécrirais le monde pour savoir pourquoi Et puis parfois je me dis que tu serais peut-être mieux sans moi Avec quelqu'un qui tient ses promesses Et qui ne prétend pas toujours changer Et puis parfois je t'haïe, submergé par la rage et l'impuissance Comme si j'attendais que la marée ramène ton cœur ou le mien, j'en sais pu trop rien Comme si j’étais rien pour toi, dis-moi que je ne suis pas rien pour toi.
5.
Mentir 03:21
Accroche-toi à ce que l'on est Si le cœur a ses raisons, je les ignore On veut le bonheur à tout prix Et ce prix il est immense Quand je te trouve éteinte et sans vie Que ta déprime vainc en silence Je remets tout en question Et je dois t’avouer que tout c'est immense Promet-moi d'en rire Promet-moi de me mentir encore Si tu ne vois plus d'avenir Promet-moi de me mentir encore Je t'aime quand tu brûles Quand tu éclipses ce qui m'habite J'veux te sentir libre en fuite Je ne veux pas devenir comme les autres Dans ces maisons où meurt la condition Mais plus le foutu temps avance Plus le plâtre nous paraît dense Pour combler le vide existentiel Notre périple va sûrement se résilier Mais d'ici là, je veux que tu me trompes Que toutes leurs statistiques s'effondrent Sous nos cicatrices catholiques Sous l'insignifiance de la vie Du contrat social à nos bas instincts J'veux ton essence la plus pure Oublie les gènes, vis pour la passion Si ya bien une seule chose importante C'est de ressentir des frissons Avant d'oublier ce qu'on était Avant d'oublier qu'on s'était dit : « jamais » Promet-moi d'en rire Promet-moi de me mentir encore Si tu ne vois plus d'avenir Promet-moi de me mentir encore Je veux ce que tu es, pas ce que j'aimerais que tu sois
6.
Le Feu 04:15
Je ne veux pu d’art triste, je ne veux pu réfléchir Me fermer les yeux et moi-même me mentir Me baver dessus, m’éviscérer et écraser Le poids d’air sale pris dans ma poitrine que je voudrais arracher J’ai mal au dos et je suis vide de sens en dedans J’essaie de rester jeune, mais j’peux pu être insouciant Je me sens immergé, l’âme dans l’eau glacée Même les obstacles ne me font plus de signes Et sur mon cœur les paroles ne cessent de glisser Mort ou mortes Au fond peu importe Je reviens de tournée, étourdi par la haine Le cœur qui se balance, qui ne cesse de se retourner Dans son grand lit de peine et d’anxiété J’aimerais bien te dire que je ne m’ennuie pas Mais la triste réalité, Est que les maigres années ont fait place À quelqu’un que je ne connais pas Ça ne prend au fond que quelques années Pour à jamais tout brûler Ya que l’haleine froide et douce du vide Qui suit l’ombre à mes pieds et encore et encore Et je chante, dehors la nuit J’aimerais marcher, mais je dépasse jamais mon petit coin de quartier Et je me revois kid, rêvant de partir Mais je me constate qu’un autre idiot ne cherchant même plus à fuir Ça veut dire quoi? Quand tu te regardes dans un miroir et que tu cherches l’étincelle qui te faisait croire en l’éternel d'une vérité Et que tu ne découvres que des braises nostalgiques au fond d'un sombre regard détroussé? Le feu est trop beau pour mes yeux Il les quitte lentement à chaque pas Le feu est trop beau pour mes yeux C’est lui qui l’emportera Le feu est trop beau pour mes yeux Le feu est trop beau Lui, il consume l’apathie et les mots
7.
L'été 03:20
Et l'été hisse ses branches Le long de nos mémoires C'est sous ton corps, ta voix Que j'apprends à m'éprendre Je fixe ta peau L'imaginaire qui en sort Faut arriver à se sentir seuls Au milieu de fantômes Mon Québec est une mine De trésors qu'on ne sait voir De richesses du monde entier Et de mousse caillasseuse sous nos pieds Je fixe ton corps L'imaginaire qui en ressort Faut arriver à s'aimer Avant de mourir seuls Ce qui a de plus vivant ici Tu l'as surement volé Entre la femme de pierre Les crevasses à nos tombes Je veux sentir ton hêtre Dans mon sillage à l'automne Mes pensées charbonnées Fais-moi en faire du feu, suffit d'en faire du feu Et l'été hausse mes branches Le long de ton mémoire Et mon tricot usé Passera sûrement l'hiver Et nos corps changent si vite Sur nos cuisses, les bleus et nuits s'enchaînent Les cours d'eau s'atrophient Laissant sous nos plumes, le gésier implorant Et l'été brûle tes hanches Et nous offre en miroir Que je pose sur papier Par peur d'y voir plus clair Un semblant d'instant, qu'on aura peut-être oublié Même si on y passe l'hiver Et même notre vie entière
8.
Insoumis 03:54
Les journées paraissaient être des années, on en gaspillait jamais On collait nos collants de bands, proche de ceux des gros bands Maintenant, les seules traces qui restent de nous, se dessinent dans ma face Mais ça je m’en fous La tête pleine de feu, on était stressé de jouer devant ces gens qu'on disait importants On se figurait qu'un band un jour nous aime, nous donne la chance de décoller, nous, on voulait juste jouer On gardait les flyers de chaque show, de chaque tournée, pour être sûr qu'on n’avait pas rêvé On avançait le cœur alerte et insoumis J'ai rêvé d'être une page Parfois je m'assois les mains vides sur une montagne Et je ne sais plus où sont les nuages Mais je n'ai plus le cœur lourd Maintenant, la mode c'est de se plaindre de la vie de tournée De sa job de merde, de ses amours ternes et de se battre pour exister Peur d'être malade, de trop fumer, de trop boire De pas dormir assez Les autres vont nous rendre fou, c'est une foire, un zoo d'attitude, de regards insolents D'idioties d'adolescents Hier, je ne voulais pas grandir, maintenant je prie pour shaker moins Mais ça je m’en fous, je resterais prêt à donner chaque cent que j'ai pour me retrouver sur un stage en train de gueuler Oui j'le jure; j'ai encore envie de jouer, encore envie de rêver Je tourne les pages, je change les postes, je me brûle compulsivement Je serais prêt à tout pour ce feeling-là, à tout pour le faire durer Dis-moi que toutes tes idoles sont mortes, qu'on doit tout recommencer J'ai envie de transfusion, de sang neuf, envie d'inventer On avançait le cœur alerte et insoumis J'ai rêvé d'être une page Parfois je m'assois les mains vides sur une montagne Et je sais plus où sont les nuages Mais je sais une chose, je n'ai plus le cœur lourd
9.
Matane 02:53
On se sent moins sain que sauf Sur cette bouée empruntée Au milieu d'une mer calme Où les requins sont si riches qu'ils paient des pêcheurs pour manger Où le sel est seul pour panser nos plaies On a beau avoir construit le plus beau des bateaux Le temps laisse son empreinte sur le vieux bois jauni On aura bu et puis fêté, appris et puis désappris Mais ces questions rongeront le fond de notre cale avant de couler... Y resterait qui sur le quai pour nous dire adieu? Si on a déjà tout vendu même notre dieu? On a des regards crus de sang Un vent de désespoir plein les voiles Mais on a quitté depuis bien que trop longtemps Nos critères de survie sont empruntés à des films américains Où l'amour triomphe même des plus divorcés Est-ce que c'était comme ça dans le bon vieux temps? Sommes-nous plus ou moins naïfs que nos parents? Se contentions-nous de nos petits bateaux? Oh, je sais la mort embellirait même le plus grugé des rafiots Chaque île est emplie de gloire et de promesses Mais on oublie trop souvent les marques que les prouesses laissent Nos gorges s'érodent et laissent place aux matins Et si beaucoup de choses changent en chemin On vit pour l'Horizon, et elle chante toujours la même chanson Y resterait qui sur le quai pour nous dire adieu? Si on a déjà tout vendu même notre dieu? Si le temps nous faisait un peu de promesses Serions-nous plus libres, plus heureux? Chaque quai vide nous rappelle nos derniers adieux Y resterait qui sur le quai? Sûrement pas Dieu.
10.
Chocolat 03:30
J’aimerais ça ne plus me sentir BS Chaque fois qu’on sort au restaurant Faire comme mes chums serveurs Et ne jamais être regardant Te décrocher des boucles d'astres T'acheter des rameaux de poussière d'or Mâcher l'insatisfaction Combler le vide entre nos raisons Mais on est soumis aux années Qui, elles, sont soumises au mouvement On dit que l’amour réside Dans un petit bout de chocolat On dit que le temps sera maître De celui qui n’en a pas Le temps est la peur du vieux Et le rêve de l'enfant Pendant que l'un veut vieillir plus vite L'autre souhaite mourir plus lentement On est entre l'écorce et l'arbre Qui bourgeonne sur un sable mouvant On est des esclaves incertains Un vase de porcelaine vacillant On dit que l’amour réside Dans un petit bout de chocolat On dit que le temps sera maître De celui qui n’en a pas On se dit que le cadeau ce n’est pas important Et si au moins c’était vrai Nos yeux se fanent à chaque pub sale À chaque désir futile et balbutiant Promis comme une clarté, au bout d'un tunnel redondant Et les images morcelées de notre réalité paraissent vaines et jamais assez On offre pour éviter de donner On dit que le silence est d'or Et que le temps arrange tout Mais depuis que t'es partie Je regrette de n’avoir rien dit On dit que le temps c’est de l’argent Alors on doit être riche, Pourtant je n’en ai pas le sentiment
11.
Tant promis 03:47
Le kid en moi serre la main de l'homme que je suis devenu La voix faiblarde, voûté sans salut Je distingue des vérités auxquelles je ne comprends rien Le cœur à l'envers si loin de ma main À épuiser ces crayons, l'insignifiance aux lèvres À ces boules de papiers chiffonnées dans mes tripes À ces rivières qui se tarissent ou s'emplissent d'encre noire Au point de fuite que j'me surprends sans cesse à déplacer Vous m'aviez tant promis Un brouillon blanc, sans ratés Vous m'aviez tant promis Chaque ébauche est dénudée Vous m'aviez tant promis De la poussière de craie dans nos poumons Ce système est loin d'être un chef-d'œuvre Les couleurs jurent ensemble même si elles sont mélangées J'ai de la gouache plein les doigts, je ne fais que bâcler Pas de cash pour une toile neuve, pas de trait pour l'avenir Les yeux de nos maîtresses brillent, mais ne veulent plus rien dire Vous m'aviez tant promis Mais même l'air de l'art est vicié Vous m'aviez tant promis On a passé la date d'inspiration Vous m'aviez tant promis De la poussière de craie à nos poumons On est loin d'être un chef-d'œuvre Vous m'aviez tant promis.
12.
J't'en prie, ne t'émiette pas dans mes bras Je fais du mieux que je peux Avec la tête que j'ai, Avec la patience que mes parents m'ont léguée Et pourtant, j'étouffe sous nos caresses J'ai l'impression de ne jamais dire ce qu'il faut Tu représentes tout pour moi, La moitié de ma vie est enfouie sous tes draps Un peu sales, un peu usés, un peu de nous Mais notre vie de couple est un schéma compliqué Où la passion a souvent pris congé Pourtant ce n’est pas que l'on ne s'aime pas Y’a d'la routine collée dans l'engrenage Plusieurs non-dits à la cave Mais à part ça, respire encore pour deux J'y pense un peu tout le temps, Dans la douche, dans notre lit Dans ces solitudes du couple défraîchi J'ai l'impression de te mentir Comme on ment à un enfant Entre nos débats, nos ébats, Le permanent qui fait peur Si on a peu encore en commun à part notre vie Ya comme un vide qu'on comble quand l'un de nous deux est parti Ya des minutes qui paraissent longues sans toi Ya de la paresse qui abîme nos voix C'est peut-être qu'on se désire moins Ya des nuances d'accords dans nos projets Plusieurs câlins qu'on encadre ou bien que l'on jette Mais à part ça, respire encore pour deux Respire encore pour deux
13.
Parfois on a besoin de se faire dire qu’on n’est pas tant de la marde Qu’on ne parle pas trop dans notre dos, qu'on n’est pas, oh, si minable Qu'on sert à autre chose que de remplir des salles Qu'à vider des bières ou être l'ami qui dépanne On se dit que le seul gage qu'on peut encore réellement donner Ce sont nos plus belles années de nos vies qu'on s'est hypothéquées Où l'amour trébuche, où les vendredis se noient En cette peur du jugement si ancrée en soi En cette carrière repoussante qu'on repousse ou qu'on range Sous ces tablettes vides, ces soirées de lumières humides Où on pense avoir trompé le temps Laissant comme seule marque ces vieux maux de cœur familiers Certains se peinturent le corps de chacun de ces moments D'autres les enfouissent sous leurs trippes et serrent les dents Les réponses amères surissent sur le divan entre les cartes de hockey et la job à plein temps Criss que les années passent vite On sait que ça ne va pas ralentir Fac, quand les poches sous nos yeux deviennent indélébiles Qu'on tolère de moins en moins ce monde de débile On cri « fuck off » devant le guichet Si je coule, je coulerai sec La vie est un jeu, la chance un mythe Une bouée au bord des lèvres Qui saoule notre honte et dénoue nos vieilles âmes fatiguées On a tous besoin de se faire dire par quelqu'un qu’on n’est pas de la marde On n’est pas de la marde, parfois oui, mais pas tout le temps On n’est pas de la marde, souvent oui, mais pas tout le temps

credits

released October 16, 2015

Paroles et musique : Benjamin Piette

Musiciens
Basse : Ken Guillaume tracks 7-9-11 et Mike Gabriel tracks 1-2-3-4-5-6-8-13.
Guitare électrique : Alexandre Paré.
Batterie et percussions : Steve Gagnon.
Guitare acoustique et chant : Noé Talbot.
Chœurs additionnels sur Insoumis, Le feu et Les Miracles : Olivier Durand.
Piano, accordéon et arrangements additionnels : Jérôme Boisvert.

Réalisation
Noé Talbot et Jérôme Boisvert.

Prise de son et mixage
Jérôme Boisvert

Mastering
Ryan Morey

Graphisme
Pierre-Marc Duguay et Pierre-Olivier Cadieux

Direction artistique
Jessy Fuchs

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all rights reserved

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about

Noé Talbot Montréal, Québec

Noé c'est du punk, du folk, du pop, de la route et des amis.

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