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Remercier les accidents

by Noé Talbot

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1.
T’as-tu l’impression de suivre une track parfois ? D’avoir pogné des débarques, j’sais pas combien de fois Que ta p’tite laine à peine enlevée, Fait place à ton corps mal-aimé À ces ecchymoses négligées qui te donnent les bleus As-tu appris à respirer, même amoindri.e Réapprends-tu lentement à voir le temps moins gris À moins broyer d’idées noires derrière ton drapeau blanc ? C’est dans la perte qu’on apprend à être vivant Maintenant, tu sais remercier les accidents Pour ces impasses et la vie que t’as maintenant Même malmenée Enfin, tu sais T’aimes les romans, non ces contes de fée Y’a de quoi de vrai et une fierté À se relever C’est vrai que c’est parfois tough de voir les avancées de la vie Que chaque petite victoire s’accompagne d’insomnies Combien de grattage de cents et de piastres? De 5e ou de 6e place? Y’a des journées ou manque d’options On brandit le cynisme comme des cons Tu espérais un enfant pour combler ce vide Mais juste y penser te ramenait à ta solitude T’étais tanné.e de te réveiller chaque jour dans de nouveaux beaux draps Tu me répétais : « Est-ce qu’une catastrophe nous sauvera ? » Je sais combien, dehors, le monde peut faire peur Je suis comme toi, j’évite de checker des films d’horreur Je ne sais pas si souffrir et apprendre de nos erreurs c’est assez Mais j’ai le sentiment qu’on va devoir s’en contenter J’sais pas si ça compte pour de quoi Mais crois-moi, y’a personne qui t’aime que tu déçois Maintenant, tu sais remercier les accidents Pour ces impasses et la vie que t’as maintenant Même malmenée Enfin, tu sais T’aimes les romans, non ces contes de fée Y’a de quoi de vrai et une fierté À se relever
2.
Déjà ça 03:42
Comme moi, t'as pas de plan ni rien de concret Tu préfères le présent à l’imparfait On prendra le temps qu’il faut pour s’apprivoiser Faire le tour de nos quartiers C’est drôle, tu ne laisses pas trop parler le silence Faque la mélodie de ta voix joue en boucle comme une science Ça tombe bien qu’on ait tant à se dire Tu me joues si bien que je me laisse séduire J'te dirai pas que je suis amoureux de toi Mais tu me rends la vie plus belle depuis quelques mois Je me suis surpris à sentir le t-shirt que je t'avais prêté, ce matin C'est déjà ça Tu m’as dit que tu sentais que je pouvais lire en toi C’est que y a tant de belles pages et de chapitres que j’entrevois Avec toi, ce n’est jamais compliqué Y’a tant de moments que j’aimerais compiler J'te dirai pas que je suis amoureux de toi Mais tu me rends la vie plus belle depuis quelques mois Je me suis surpris à sentir le t-shirt que je t'avais prêté, ce matin C'est déjà ça Je ressors du vacarme De ces amours instables J'sais pas ce que c'est que d'aimer comme un adulte J'veux que tout soit intense, tout soit dans le tapis Les pentures de mon cœur sont rouillées Mais on peut prendre soin l’un de l’autre Et voir un jour à la fois où ça peut nous mener Y’en a qui rêvent de condos pis d’enfants Pis j’sais pu trop où j’en suis rendu là-dedans Même si tout à notre âge nous répète de penser à ça Moi, je pense souvent à toi C'est déjà ça
3.
Quand le goût salé des larmes se sera adouci Et que le doux vacarme Sera rangé dans une boîte à souvenirs Qui nous pincera le cœur autant qu'elle nous fera rire Quand écouter Friends ou d'autres séries Nous fera pu regarder notre messagerie En pensant à tout ce qu'on a laissé en arrière À ces divans vides et à ces tièdes hivers Pense à nous; pense à nous T'es le plus beau coup de soleil de ma vie Pense à nous; pense à nous J't'en prie, souris, si tu penses à nous On s’est retrouvé même dans la distance On s'est tellement époumoné pour se comprendre J'ai tellement de nœuds dans l'estomac que mon petit cœur Se fait des bras à vouloir grimper prendre de l'air L'effroi me tient si fort ce matin Le vide, l’absence, prennent tout leur sens Quand on se sépare de ce qui remplissait notre vie Pis qu'on espère tellement que ça ne soit pas fini Faque j'pense à nous; j'pense à nous T'es le plus beau coup de soleil de ma vie J'pense à nous; j'pense à nous Mais même un sourire triste arrive pas à se hisser sur mes joues Ça me semble irréel Toutes les discussions sont vaines On est là à se quitter En se disant qu’on s’aime L’amour ne suffit pas On le verra dans quelques mois Le coup de soleil pâlira J’t’en prie n’oublie pas On ne veut pas que nos étreintes Deviennent notre prison Que notre empathie Devienne notre poison On était grandiose; un opéra, un delta Le coup de soleil pâlira Mais j’t’en prie, n’oublie pas Moi, je me rappellerai Tous ces pans de ma vie que t’as ensoleillés T'es le plus beau coup de soleil de ma vie Le plus beau coup de soleil de ma vie Le plus beau coup de soleil de ma vie Le plus beau coup de soleil de ma vie Coup de soleil de ma vie Pense à nous; pense à nous J't'en prie, souris, si tu penses à nous
4.
Est-ce que tu le sais? Combien tu m’as usé Sans malice, je crois que c’est ça le pire J’ai mis tant de mois à te perdre C’est le temps des petites sécheresses Et des engelures d’été L’heure d’accepter que le passé est stérile Et d’ignorer les échos de ta détresse Mais c’est faux que je ne te porte plus en moi Que je ne suis pas aux abois Quand passent de petites nouvelles de toi Mais le cœur est sans appel Alors, je ne réponds pas J’aimerais décrocher Mais le cœur est sans appel Le cœur ravale sa peine Plus de pages de textos Plus de force pour trouver les mots Ton esprit s’égare petit à petit Et je te perds avec lui Mais c’est faux que je ne te porte plus en moi Que je ne suis pas aux abois Quand passent de petites nouvelles de toi Mais le cœur est sans appel Alors, je ne réponds pas J’aimerais décrocher Mais le cœur est sans appel Le cœur ravale sa peine Je porte les signes de ta dépression en moi Mais c’est faux Que je ne porte plus en moi Que je ne suis pas aux abois Quand passent de petites nouvelles de toi Mais le cœur est sans appel
5.
Rossy 03:09
À cette douce misère qui porte des noms Aux Rossy et Hart de ce monde À celles et ceux qui ne choisissent rien Qui poussent entre les craques du destin Hey hey, ça ne changera pas Hey hey, ça ne changera pas Plus on vieillit et plus les peurs Mettent de l’eau dans nos moteurs Et on fuit leurs regards remplis de jugement À cette douce misère qui porte un toit Aux cris qui percent les murs étroits À ces dents croches comme ces vies Aux politiques sans empathie Hey hey, ça ne changera pas Hey hey, ça ne changera pas Y’a de la tristesse plein les malls La compassion est en panne Et le vide vend si bien Tu travaillais au Super C Lâcher ta job te faisait angoisser T’étais en otage dans ta vie Entre sacs de papier et insomnies Mais toi, au moins, t’étais bien entourée Y’en faut parfois peu pour que le vent puisse tourner Tu l’as eu ton DEC en soins infirmiers Tu refixes comme tu peux ce monde brisé Hey hey, on ne changera pas Hey hey, c’est de la bullshit tout ça Même si les inégalités grandissent C’est la fin d’une ère d’excès et d’abandon On peut tu encore faire de l’être humain de quoi de bon ? On peut tu changer des siècles d’injustice ?
6.
Nomade 04:16
J'erre dans la paix Dans la brume du confort Prisonnier dans l'attente Nomade dans ma vie Parfois y'a tant d'étrangers que je croise Que je me sens un peu étranger à moi-même Et j'erre de lieux communs en lieux communs Entre ce que j’étais Ce que je suis maintenant Ce que j’aimerais être C’t’un bordel incroyable Ces temps-ci, j’trouve surtout ce que je ne cherche pu Des mois, j'ai fui Fui les conséquences Fui la peur pensant La vaincre à outrance Mais elle est où notre place? On est si déconnecté Loin de ces humains cruels Sans sensibilité On erre de lieux communs en lieux communs Entre ce qu’on était Ce qu’on est maintenant Ce qu’on pourrait être C’t’un bordel incroyable Ces temps-ci, on cherche tous en nous du sens J’plongeais dans la solitude Dans l’eau glacée de la défaite Insensible à l’amour Regardant ce reflet Stable pour les autres Mais ô combien maladroit et imprécis pour moi Entre ce que j’étais Ce que je suis maintenant Ce que j’aimerais être C’t’un bordel incroyable Entre ce que j’étais Et ce que je suis maintenant Ce que j’pourrais être C’t’un bordel incroyable Mais au moins, j’y trouve un peu de sens
7.
Le revoir t'a rentré dedans Comme il te rentrait dedans avant Ensemble, vous vous grugiez de l'intérieur Incapable de mettre le doigt vraiment Sur ce qui a changé en lui Son assurance, son sourire que tu ne lis pu, même si tu le connais par cœur Et la vie change si vite parfois Encore des adieux déchirants Les traits se décrispant T’es jalouse de voir que y’a quelqu’un dans sa vie Mais ce que tu te refuses à formuler S'imprègne dans cette mélancolie Qui gagne sur toi la nuit Alors que ton cœur reste sonné Et la vie change si vite parfois Vous auriez pu être, oh tellement plus T'aurais voulu donner tellement moins de toi Des regrets puérils dans une carte opus Une bière aux trois quarts bue et un prends soin de toi sans conviction Est-ce que c'est tout ce qu'on est devenu? Et la vie change si vite parfois Est-ce que c'est tout ce qu'on est devenu ? Un malaise, une gorge qui brûle ?
8.
T'es une bien meilleure personne que moi L'injustice te lève le cœur tellement haut Qu'on le voit qui rayonne à tes lèvres Mais t'as pas besoin de parler; tes actions parlent sans aucune réserve Au chaud dans la honte derrière ma complaisance et mon sarcasme J'vois même pas comment tu vois du bon dans ma carcasse T'es une bien meilleure personne que moi Tu montres le chemin aux autres sans te perdre dans les détails Tu donnes juste pour donner De ton temps, de ta patience, même les soirs où t'es toute poquée Tu me répètes que c'est si simple d'aimer l'autre sans jugement Sans se perdre dans les nuances inutiles De voir que sous les sévices de notre système La tristesse se confond en rides T'es une bien meilleure personne que moi Pis tu me diras que t'admires ces gens Que tu ne seras jamais le quart d'eux Pis tu me diras que tu perds ton temps Qu’on peut toujours faire mieux Les gens comme toi auront jamais la gloire Au fond, c’est peut-être dans l'ombre que se cache l'espoir Ce sont ceux qui trébuchent le plus Qui devraient nous apprendre à marcher Ce sont ceux qui hésitent qu'on devrait écouter T'es une bien meilleure personne que moi
9.
On s'est couché plus tard que la nuit À se faire traiter comme des rockstars Par les 10 mêmes personnes à Rouyn Qui se déplacent encore fidèlement pour nous voir J’sais que ça sonne peut-être quétaine de dire ça, mais d'ici on voit si bien les étoiles Mais j'suis sûr qu'on brille pas mal plus fort qu'elles On n’aura pas c’te face là dans quelques heures au réveil À 9h pour le déjeuner gratuit de l'hôtel Ça apaise nos doutes Pour les prochains kilomètres de route Avant de retourner dans nos petits appartements Qui contiennent difficilement L'immensité de ce qu'on ressent Ce soir, on a vendu l'impossible Vendu tout ce qui nous échappe de la vie Aux 6 heures d'ennui avant le show À la serveuse qui nous cruise À notre âme d'ado J'ai vu dans tes yeux l'amour que t'avais pour la personne que tu penses que je suis J't'envie tellement J'aimerais croire en elle encore aussi On ne finira pas dans le même lit J'pense peut-être un peu trop loin Mais je n’ai pas envie de nous deux demain matin Rester quelqu'un de bien Pendant que tout le monde pille le destin Moi, j'ai juste un peu peur de me réveiller demain D’un côté, la solitude et sa mélancolie Pis de l'autre, Frank (Custeau) qui ronfle pis qui garde toute la couverte pour lui
10.
Retiens-moi, je t’en prie J’ai l’espoir bleui Même si je ne pleure pas, crois-moi, j’ai le cœur en pluie L’orgueil qui chante Retiens-moi, je t’en prie Retiens-nous, j’te vois Et y’a tellement de belles choses que je pense de toi Je le sais que c’est mon silence Le seul avec qui tu danses Et que t’aimerais que ce soit moi Retiens-nous, j’le vois Retiens-moi, je t’en vie T’es la plus belle rencontre que j’ai faite ici Mais le brouillard colle à moi Et mon cœur hiberne depuis des mois À peine vivant Je le sais que tu voudrais plus Mais pour l’instant J’te promets pas grand-chose sauf le présent Et ces bras à moitié rassurants Ce sourire désœuvré Mais en rémission tranquillement Peut te frôler tout doucement
11.
Bien plus loin, bien plus loin, bien plus loin au nord Nos nuits blanches se fondant dans la rivière Noire Et le fleuve qui crépite va avaler le char Les hameaux de mes souvenirs deviennent des Ultramar Et les mêmes questions me suivent ici Pourquoi se faire subir cette vie? Quand on se sent nulle part chez soi Qu’on manque d’air, pris à l’étroit Toujours dans l’attente Y faut plus qu’une fenêtre pour s’évader Plus que des belles paroles pour s’engager Comment accepter les escales? Comment être fier de ce qu’on ne sera pas? Y’a des années parfois qu’il faut juste endurer Des décalages qui nous laisseront poqué.e.s C’est ta job, c’est la ville, la Montréal qui étouffe Le besoin d’exister tout au bord du gouffre C’est le lustre de la révolte qui rouille et s’émousse La légèreté, l’inerte, toi qui reprends ton souffle Et les mêmes questions te suivent ici Pourquoi se faire subir cette vie? Quand on se sent nulle part chez soi Qu’on manque d’air, pris à l’étroit Toujours dans l’attente Y faut plus qu’une fenêtre pour s’évader Plus que des belles paroles pour s’engager Comment accepter les escales? Comment être fier de ce qu’on ne sera pas? Y’a des années parfois qu’il faut juste endurer Des décalages qui nous laisseront poqué.e.s Y’a des réponses qu’on trouve dans la tristesse des casse-croûtes Pis d’autres qui nous suivront tout au long de la route Y faut plus qu’une fenêtre pour s’évader Plus que des belles paroles pour s’engager Comment accepter les escales? Comment être fier de ce qu’on ne sera pas? Y’a des années parfois qu’il faut juste endurer Des décalages qui nous laisseront poqué.e.s Et les mêmes questions me suivent ici Pourquoi se faire subir cette vie?
12.
Ma fenêtre est ouverte Et m'offre ces entractes De voitures qui passent Pendant que l’air froid me cherche Il cherchera longtemps Même moi, je ne me trouve plus Et mes doigts naviguent et me fuient Vers d'autres rivages Je m'endors déjà Je me berce d'illusions Avant de dormir ces nuits que je ne dors plus Je me berce d'illusions Avec l'espoir, un jour, de revoir cette lumière Qui ne s'allume plus Derrière mon regard vague Qui ne plus vaque à rien Derrière c'est creux L'espoir c'est bien Mais être bien c'est mieux Je m'endors déjà Je me berce d'illusions Avant de dormir ces nuits que je ne dors plus Je me berce d'illusions Je fredonne des mirages Qui ne me font plus rêver Avant de dormir ces nuits que je ne dors plus Je me berce d'illusions
13.
Au bout d’un demi sommeil agité Ses mots m’ont fait l’effet d’une douche froide Quand j’ai ouvert les yeux, tout poqué Ses mots résonnaient encore en mon âme malade Oh, combien de virages ai-je négociés? Me méfiant du sourire facile, de la chaussée sèche Sèche comme mes joues depuis bien que trop longtemps J’ai comblé ce manque de confiance par de l’esquivement Elle m’a simplement murmuré une innocente vérité : Peu importe les excuses que tu t’trouveras Y’a pas de liberté dans la fuite Peu importe les prétextes que tu t’inventeras Ta seule prison c’est tes choix Mes journées se diluaient en soupirs J’avais du mal à trainer ma conscience tellement j’en sentais le poids Elle m’a dit : « Sais-tu comment faire trembler un empire? Sais-tu comment faire gondoler le bois? Que même la pierre la plus solide s’érode? Y’a des choses que seul le temps te dira » Peu importe les excuses que tu t’trouveras Y’a pas de liberté dans la fuite Peu importe les prétextes que tu t’inventeras Ta seule prison c’est tes choix Je remercie les accidents Le manque de courage D’sentir l’inertie en dedans Sans ancre et fou de rage Les hivers ont fait place à d’autres hivers bien plus doux Les défaites ont enfumé mon trou Les mots m’échappent, mais, Dieu merci, non pas la vie Y’a pas de liberté dans la fuite Ta seule prison, tu sais que c’est toi
14.
Donne-moi des milles et des mots Pour faire fleurir la nuit J'en oublierai tous mes rêves J'oublierai qui je suis pour me perdre dans ce brouillard Dans ce qui me semble pour un soir confortable Oh j'ai été inachevé ; pleutre à en faire pitié J'avais perdu tout courage, je me réveillais déjà fatigué J'aurais vendu mon âme au diable Mais je crois que même lui ne voulait pas de moi Et je vis pour croire que débordant du décor Je tituberai, ivre d'espoir Pour que tout fasse un peu de sens Avant le déclin de nos heures de gloire Laisse-moi être plus que de la chair Si fragile, éphémère Je veux être plus que la tempête; Celle qui me dévaste de l'intérieur Je veux être le calme avant, après Être plus qu'une version de moi-même que je supporterais Refais-moi jouer de la vie comme elle se joue de nous Je veux croire en l'amour, en une science obscure En n'importe quoi, je m'en fous Même dans la folie se cache une vérité Quelque chose d'indicible que j'arrive clairement pas à cerner Je me sens plus proche de la fin que du début Plus proche du déclin que du but Est-ce que je suis le seul que ça tue de voir Qu'on vit tous pour chercher ce que l'on ne trouve plus ? Je vis pour croire que débordant du décor Je tituberai, ivre d'espoir Pour que tout fasse un peu de sens Avant le déclin de nos heures de gloire
15.
Essaie pas de me réparer J'me sens bien brisé Cent fois, j’ai puisé dans chaque cicatrice Chaque lésion, chaque défaite subtile Que mon cœur abrite Essaie pas de me réparer Tu perdrais ton temps L’imparfait se contemple On s’en contente On finit même par l'aimer Si loin de la pitié, du jugement Vers lesquels tu tends Et puis, moi, j’essaierai pas de te réparer Et puis, moi, j’essaierai pas de te réparer Essaie pas de me réparer C'est le lot de la rencontre à notre âge incertain Savoir que toute promesse, un jour, s’effondre Que les îles se submergent Que les volcans toussotent Jusqu'à en perdre haleine Et que même ces merveilles que l’on crée Se morcèlent et tombent Et puis, moi, j’essaierai pas de te réparer Et puis, moi, j’essaierai pas de me préparer J’apprendrai à colmater les brèches À éponger tes épanchements ou presque J’essaierai juste de t’apprécier pour ce que tu es, comme tu es Oh non promis, j’essaierai pas de te réparer Oh non promis, j’essaierai pas de te réparer Oh non promis, j’essaierai pas de te réparer Oh, je t’en prie, arrête-moi si j’essaie de te réparer

credits

released May 21, 2021

Guitares acoustiques par Noé Talbot

Chants principaux par Noé Talbot

Back vocals sur toutes les pistes par Noé Talbot

Back vocals additionnels par Lauriane Pothier sur Le cœur est sans appel, Le déjeuner de l’hôtel, La vie change, Remercier les accidents, Coup de soleil

Gang vocals sur les chansons Rossy, La vie change, Remercier les accidents, Le déjeuner de l’hôtel, Nomade et Rivière noire : Anthony Chognard, Jessy Fuchs, Alex Leblanc, Lauriane Pothier, Noé Talbot, Vincent Peake

Batterie par Maxime Reed Vermette sur toutes les pistes sauf sur Coup de soleil, Pour l’instant et Nomade

Guitares électriques, pedal steel et claviers par Antoine Lachance sur Le cœur est sans appel, Rossy, Je me berce d’illusions et La vie change

Guitare électrique par Noé Talbot sur Nomade

Guitares électriques, pedal steel et petits ajouts par Alex Crow sur Bien meilleure personne que moi, Le déjeuner de l’hôtel, Déjà ça, Remercier les accidents, Rivière noire et Pour l’instant

Basse par Joe Lorgis sur Le cœur est sans appel, Rossy, Je me berce d’illusions et La vie change

Basse par Vincent Peake sur Bien meilleure personne que moi, Le déjeuner de l’hôtel, Déjà ça, Remercier les accidents et Rivière noire

Basse par Noé Talbot sur Nomade et Coup de soleil

Piano et clavier par Michael Litresits sur Bien meilleure personne que moi, Le déjeuner de l’hôtel, Déjà ça, Remercier les accidents, Rivière noire et Nomade

Piano et keys par Noé Talbot sur Coup de soleil

Orchestration par Noé Talbot et Jérôme Boisvert sur Coup de soleil

Orchestration par Jérôme Boisvert sur Nomade

Orchestration par Antoine Lachance sur Je me berce d’illusions

Trompette par David Daigneault sur La vie change, Rivière noire et Rossy

Contrebasse par Alex Leblanc sur Le déjeuner de l’hôtel

Co-réalisation par Antoine Lachance sur Le cœur est sans appel, Rossy, Je me berce d’illusions et La vie change

Co-réalisation par Vincent Peake sur Bien meilleure personne que moi, Le déjeuner de l’hôtel, Déjà ça, Remercier les accidents et Rivière noire.

Co-réalisation par Jessy Fuchs sur Coup de soleil et Nomade

Co-réalisation/réalisation par Noé Talbot de toutes les chansons

Enregistrement, prises de sons et mix par Frank Joly

Mastering par Marc Thériault

Photos à couper le souffle par Loïc Naessens

Graphisme impeccable par Frédéric Jérôme

Remerciements :

Un merci infini à Amélie Bélanger et Camille Rivière qui m’ont encouragé, soutenu, au cours des 4 dernières années de ma vie, dans les moments les plus durs, vous avez été l’ancre à mon port, ma force tranquille, ma raison de me retrouver. Merci à Jessy Fuchs, Charlot, Seb, Ge, Karl, Sima, Jo-Anick, Kasia, Jess, Frank pour votre support, de croire en moi et en tous mes projets. Sans vous, je n’aurais jamais fait tout ça. Un ÉNORME merci à Frank Joly qui a été la personne qui m’a le plus soutenu pendant tout le processus, qui a calmé mes doutes et qui m’a aidé à prendre des décisions que je ne regrette pas. Ça sonne bien et c’est grâce à lui. Merci à Vince, Jess et Antoine d’avoir embarqué dans le projet. Un merci spécial à Vince qui a aussi souvent pris son temps pour être présent et agir comme un deuxième membre de mon groupe solo. Merci spécial à Hélène Martel qui m’a aidé à me rétablir de mon nodule et qui m’a redonné confiance en moi. Merci à Simon Roberge et Amélie Fortin qui m’aident à devenir un meilleur musicien. Merci à mes parents, merci à Adam, Gui, Marc, Alex, J-Lo, mes ami.e.s, les promoteurs, mes frères et sœurs d’outre-Atlantique; Frank, Greg, Hugo, Tom, à mes anciens musiciens qui ne sont pas présents sur l’album, mais qui m’ont accompagné pendant 8 ans. Merci aussi aux nouveaux qui se sont investis dans le projet, merci à Lauriane qui a été toujours partante et enthousiaste, merci finalement à vous qui m’écoutez, malgré les années qui passent. C’est grâce à vous que je continue de créer autant.

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Noé Talbot Montréal, Québec

Noé c'est du punk, du folk, du pop, de la route et des amis.

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